La Renaissance du Clito

Virginia Johnson et William Masters

Masters et Johnson avec la publication de leur livre « Human Sexual Response », deviennent les pionniers derrière la découverte que le clitoris à en fait quelque chose à voir avec l’atteinte de l’orgasme.

Alors que Kinsey avait choisi la méthode de l’interview en questionnant avec son équipe des milliers de femmes et d’hommes, Masters et Johnson vont plus loin. Ils observent directement les parties de plaisir et sont les premiers à décrire le fonctionnement de l’orgasme dans le corps. Le message scientifique est clair: le sexe a une vie organique propre dont la mécanique première est le plaisir.

Si la sexualité entre tout doucement dans les conversations dans cette Amérique puritaine, jamais ne sont évoqués les petits et gros problèmes au lit.

Outre leurs diverses recherches qui commencent dans les années 1950 et se poursuivent jusque dans les années 1990. Le duo est surtout connu pour avoir mis au point une méthode pour accompagner les époux confrontés à des difficultés sexuelles.

C’est ainsi que naît la thérapie de couple, entre ce scientifique un peu rustre et cette jeune femme qui bouffe la vie et aime le sexe. Masters n’aura jamais de prix Nobel.

Dr Helen O’Connel

Australienne née en 1962, professeure d’urologie et une pionnière dans l’étude anatomique du clitoris. En 1998 elle est une chercheuse de premier plan dans le domaine de l’anatomie pelvienne féminine et a été la première femme à suivre une formation d’urologue en Australie.

Première description complète du clitoris interne par Dr. Helen O’Connell urologue chirurgienne australienne décrit le clitoris comme le “complexe clitoridien” elle mène des études d’IRM et des dissections du clitoris et détermine l’anatomie complète du clitoris.

En 1998, elle publie un article : Anatomical relationship between uretha and clitoris où elle redécouvre et approfondit les travaux oubliés du Dr Georg Ludwig Kobelt. 

En effet, au cours d’une opération de la prostate, ses pairs lui avaient bien montré le nerf érecteur chez l’homme.

Mais, elle n’avait pas trouvé de représentation de tels nerfs, chez la femme, dans les manuels d’anatomie à sa disposition (notamment le Gray’s Anatomy, édition 1948).

Odile Fillod

Odile Fillod est ingénieure diplômée de l’Ecole centrale Paris 1994) et titulaire d’un DEA de Sciences cognitives (1995).

Elle est depuis 2008 chercheuse en sociologie des sciences et de la vulgarisation scientifique. Ses recherches portent notamment sur la littérature scientifique participant à la naturalisation du genre, et sur les biais dans la transmission des connaissances qui sont à même de contrer cette naturalisation.

En lien avec cette activité, elle a créé le blog Allodoxia sur lequel elle développe des études de cas analysant la distorsion entre les données factuelles rapportées dans les articles de revues scientifiques et ce que divers intermédiaires culturels leur font dire.

Chercheuse indépendante a créé en 2016 un clitoris en 3D, à taille réelle, pour tenter de faire prendre conscience du fonctionnement du seul organe entièrement dédié au plaisir sexuel et d’aider les femmes à reprendre le contrôle de leur corps en le connaissant davantage.

Elle a également créé un site web dédié au clitoris, Clit’info.

En 2020 et 2021, Odille Fillod publie régulièrement des posts Facebook dans lesquels elle met à jour les statistiques de suivi de la pandémie Covid-19 en France, discutant l’évolution de chacun des paramètres. Ces statistiques à jour sont accessibles sur son blog Allodoxia4.

Odile Buisson

Née en 1956 à Malo-les-Bains est une gynécologue et obstétricienne française. Elle a mené notamment des recherches, avec Pierre Foldes, permettant de mieux comprendre les mécanismes physiologiques du plaisir sexuel féminin.

En 2004, elle rencontre le chirurgien Pierre Foldès, qui dans le cadre de ses recherches sur les réparations du clitoris, lui propose de réaliser une série d’échographies en 3D de coït, avec des femmes et des couples volontaires.

Cette étude, qui constitue une première mondiale, permet de repérer une zone du corps du clitoris qui se moule sur la partie postérieure du

Ces analyses, publiées dans la revue The Journal of Sexual Medicine en avril 2009, confirment la réalité du point G (même si Odile Buisson préfère le terme de « zone G », car « il s’agit avant tout d’une fonction, d’une dynamique d’organes »). Dans un ouvrage davantage destiné au grand public et paru en 2011, Qui a peur du point G vagin et du penis lors d’un rapport sexuel, et montre également la turgescence des bulbes vestibulaires entourant l’entrée du vagin.

1998 1ère coupe d’une description d’un clitoris avec dissection validée d’une équipe australienne (viagra)

2005 1ère résonance magnétique du clitoris

2008 1ère écographie en coupe en 3D

2010 1ère écographie durant un coït