L’Asexualité

L’asexualité est une orientation sexuelle peu connue, souvent confondue avec une aversion envers le sexe. Mais ce n’est pas exact, puisque le terme « asexualité » renvoie tout simplement au fait de ne pas être attiré sexuellement par d’autres.

Il existe plusieurs formes d’asexualité, dont le point commun est que le désir sexuel ressenti est soit absent, soit faible et rare, et n’est pas dirigé vers une personne.

L’absence d’attirance sexuelle

Une personne asexuelle (également appelée Ace dans le langage courant) ne ressent aucune attirance sexuelle pour quiconque.

Ainsi, tout comme un hétérosexuel ne ressent pas d’attirance pour une personne du même sexe, l’asexuel ne l’éprouve pour personne.

Pour les personnes Ace, une relation amoureuse sera forcément platonique. Eh oui, comme le sexe existe sans amour, l’inverse est possible aussi !

Une personne asexuelle (également appelée Ace dans le langage courant) ne ressent aucune attirance sexuelle pour quiconque.

Ainsi, tout comme un hétérosexuel ne ressent pas d’attirance pour une personne du même sexe, l’asexuel ne l’éprouve pour personne.

Pour les personnes Ace, une relation amoureuse sera forcément platonique. Eh oui, comme le sexe existe sans amour, l’inverse est possible aussi !

Il existe aussi des « aromantiques » qui n’ont aucune attirance romantique envers quiconque.

En revanche, les aromantiques peuvent très bien éprouver une attirance sexuelle vis-à-vis d’autres personnes, en d’autres mots, être allosexuels.

2. L’asexualité est un spectre

Il ne s’agit pas d’un spectre au sens de « fantôme » qui hanterait les personnes Ace, mais de spectre comme un éventail d’orientations sexuelles qui font partie de l’asexualité.

Certains asexuels peuvent aussi avoir des fantasmes concernant quelqu’un mais ne pas vouloir les réaliser en vrai.

Tous les asexuels ne se ressemblent pas : les

« demisexuels » peuvent ressentir de l’attirance sexuelle dans des cas très particuliers, lorsqu’ils ont créé un lien très fort avec quelqu’un ; les

« grey-sexuels » ressentent très rarement de l’attirance sexuelle ; les « akoisexuels » peuvent ressentir une attirance qui s’estompe quand celle-ci devient réciproque ; un « aceflux » peut avoir une sexualité qui varie avec le temps : il peut ne ressentir aucune attirance la plupart du temps et, à d’autres moments de sa vie, en ressentir une faible.

3. Asexualité et célibat

L’asexuel ne décide pas de ne pas être attiré par d’autres personnes, il ne s’agit pas d’une décision comme le célibat, ni d’un manque de libido.

Le corps d’un asexuel peut répondre aux stimulations sexuelles sans pour autant avoir envie d’une autre personne, il peut même chercher à avoir des relations seulement pour le plaisir sexuel ou pour donner du plaisir à son partenaire, sans pour autant être attiré par lui ou elle.

4. L’asexualité n’est pas un trouble psychique

L’orientation sexuelle ne constitue jamais l’objet d’un trouble psychique et le cas des asexuels n’est pas une exception.

Pour une personne Ace, trouver un partenaire est souvent difficile, car la sexualité est une norme dans le couple.

Résultat : leurs vies peuvent être solitaires et douloureuses, passant par des situations gênantes où ils se forcent à être « comme les autres » et éprouvent une honte.

L’asexualité n’est pas un problème, il n’y a rien à soigner. L’attirance sexuelle n’est pas là, c’est comme ça.

5. L’asexualité n’est pas une question de mœurs ou de valeurs

De multiples études le montrent : les asexuels ne sont pas forcément dégoûtés par le sexe. Tout simplement, cette pratique ne les intéresse pas.

Certains peuvent même désirer avoir un enfant pour à la fois transmettre leur affection et continuer leur lignée.

Mais dans leur esprit, ces sentiments maternels sont déconnectés de l’acte sexuel.